Chute de cheveux : les erreurs à éviter afin de la ralentir
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Texte Nolyne Cerda
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Devant la chute normale des cheveux ou l’alopécie, nous ne sommes pas égaux. Horace vous liste les gestes à éviter pour la ralentir et l’éviter au maximum.
Chaque jour, on perd naturellement entre 50 et 100 cheveux. Mais la chute des cheveux chez l’homme est surtout génétique et progressive dans le temps pour 70 % d’entre eux. On parle alors d’alopécie androgénétique héréditaire ou calvitie. Elle est due aussi à l’influence des androgènes, les hormones mâles dont la testostérone qui, avec le temps, se transforme en dihydrotestosterone (DHT). Comme l’écrivent le docteur Vincent Renaud et la nutritionniste Véronique Liesse dans leur ouvrage « Hormone, arrêtez de vous gâcher la vie ! » (éd. Leduc.S) : « Si la DHT s’élève trop, la synthèse de testostérone est inhibée. » Résultat, ce changement entraîne une régidification du collagène présent dans le cuir chevelu qui va compresser le bulbe et générer un affinement de la fibre capillaire. A la longue, celle-ci aura un follicule pileux affaibli et trop fin pour rester implanté et finira par tomber. Difficile donc de lutter contre les gènes. Néanmoins, il est possible de prévenir la chute en évitant certaines erreurs et en consultant un dermatologue.
L’absence de massage du cuir chevelu
Si le follicule pileux s’implante de moins en moins c’est aussi à cause d’une mauvaise microcirculation du cuir chevelu. La solution ? La relancer en stimulant le scalp à l’aide d’auto-massage et d’un bon brossage. Lorsque l’on est confronté à la chute des cheveux, la crainte est d’en perdre davantage en se les brossant. Or, en se servant en douceur d’une brosse en poils de sanglier constituée de petits picots ou d’un outil dédié à cet effet, on irrigue et rebooste le cuir chevelu. De cette façon, on débarrasse la surface de la peau des particules de sébum et de pollutions qui viennent l’asphyxier et on relance la microcirculation. Le bulbe est ainsi mieux alimenté, il reste alors davantage en place et la fibre s’affine moins.
L’utilisation de mauvais produits
Les shampoings trop agressifs qui ne respectent pas le pH du crâne jouent en défaveur du bon ancrage du cheveu. Il est préférable de privilégier des soins lavants doux qui garantissent un bon niveau d’acidité (entre 4 et 5) et donc la fibre. De même, lorsque l’on constate une chute capillaire plus importante, il est bien d’accompagner son massage du crâne par un sérum ou soin spécifique (comme notre ) pour freiner le phénomène en favorisant l’ancrage et la résistance des cheveux dans le cuir chevelu. Ces gestes doivent être réguliers et se réaliser quotidiennement.
Vous pouvez aussi vous tourner vers la prise de compléments alimentaires. par exemple ! Ils contiennent du palmier de Floride pour favoriser la croissance naturelle des cheveux. La roquette stimule le bulbe capillaire. Le zinc, le sélénium et la vitamine B8 contribuent au maintien des cheveux normaux et favorisent leur bonne santé.
Faire attention à son hygiène de vie
Pourtant évidente, cette notion est encore parfois difficile à appliquer. Stress, fatigue et mauvais régime alimentaire et donc carences ont un impact direct sur la santé ainsi que sur la chute des cheveux. Il est donc fortement recommandé de pratiquer un sport régulier et pourquoi pas s’essayer à la méditation. Côté alimentation, optez pour un régime équilibré riche en protéines, vitamines et minéraux avec des aliments le moins transformés possible.