Dans la routine de... Frank Delay Dans la routine de... Frank Delay

Dans la routine de... Frank Delay

Photos Rhoda Tchokokam

Texte PAJM

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Son visage vous dit quelque chose ? C’est bien lui ! On a rencontré Frank Delay, ancien membre du groupe culte 2Be3, devenu aujourd’hui comédien. On a parlé peur de vieillir, rides et routine de sport intense. C’est parti !

Une génération entière a grandi au son de sa voix. Sur le tube Partir un jour ou Toujours là pour toi. Ancien membre du populaire boys band, 2Be3, Frank Delay prend la pose pour Horace pour la sortie de notre nouveau Gel raffermissant visage. Pour l’occasion, nous avons discuté avec ce passionné de sport et véritable sex-symbol pour beaucoup - même s'il n'en a pas toujours conscience… 

Quelle a été ta réaction quand on t’a approché pour collaborer avec Horace ? 

Je dois dire que c’est assez plaisant. J’ai aussi ressenti beaucoup de fierté. C’est drôle de se dire que mes rides m’aident à être plus visible. Et ça me rassure aussi qu’on me demande de représenter une marque de soins et de beauté à 48 ans.

 

Tu as peur de prendre de l’âge ? 

J’ai surtout conscience que mon corps change. Pour l’instant, je vieillis bien. J’ai toujours mes cheveux… Alors, j’ai quelques cheveux blancs mais je fais des teintures pour les cacher. J’ai une bonne hygiène de vie, je dois dire. Mon corps me permet encore de faire tout ce que je veux quand il s’agit de sport. Honnêtement, je ne sais pas comment je vais le vivre quand ça ne sera plus le cas. J’ai peur d’avoir plus de difficultés à récupérer, d’être plus fatigué après une séance de sport, des grandes douleurs… Bref, je fais attention et mon corps me le rend bien pour l’instant ! 

Quels sports pratiques-tu ? 

Je fais régulièrement des marathons. Ce qui demande beaucoup de préparation physique, donc de la musculation, du crossfit et forcément beaucoup de course. Je pratique aussi les arts martiaux depuis toujours. Le sport pour moi, c’est tous les jours. Dans Paris, je me déplace en vélo également, et sur un non-électrique (rires) !

En dehors du sport, comment prends-tu soin de toi ? 

Je bois beaucoup d’eau et j’essaye de manger sainement. Je m’autorise quand même des virées au fast-food, de temps en temps, car ça fait partie du plaisir. Sinon, je m’hydrate le visage avec le gel raffermissant visage, et le corps avec une crème adaptée. Evidemment, le dentifrice me suis partout. Je prends plus soin de moi maintenant qu’à l’époque. Je me taille ma barbe moi-même, je préfère. Comme je suis sportif, je transpire tout le temps, j’aime avoir les cheveux courts. Donc je vais chez le coiffeur environ toutes les deux semaines. 

Qu’est-ce que ça fait de représenter un sex-symbol pour toute une génération ?

Je n’en ai pas forcément conscience. Je sais que l’impact du groupe a été important. On a pu passer un message valorisant pour les jeunes et montrer l’importance d’exprimer son point de vue, surtout dans un milieu comme la musique. On essayait juste d’être nous-mêmes et de le montrer.

L’industrie musicale a-t-elle eu un impact sur le rapport à ton image et à ton corps ? 

Énormément… Avec le groupe, on a compris très vite que c’était important dans cette industrie de l’entertainment. Dès qu'on a signé notre contrat avec la maison de production. J’étais déjà sportif et j’ai su que j’allais devoir faire attention à moi pendant longtemps ! 

Qu’as-tu gardé de mieux de cette expérience avec les 2Be3 ?

Ça a changé ma vie. Avant mes 22 ans, j’habitais dans mon HLM. Ça m’a sorti de ma cité, j’ai voyagé dans le monde, rencontré une multitude de gens. Ça m’a donné la liberté de faire ce que je veux et vivre ça avec ses amis, c’est magique. 

 

Aujourd’hui, à quoi ressemble ta journée type ? 

Au réveil, je vais courir à jeun ou à la salle de sport. Je rentre, je prends mon petit déjeuner. Ensuite, la journée commence avec des coups de téléphone. Je joue dans une pièce de théâtre, Un séjour presque parfait, actuellement en tournée. J’enchaîne donc avec les répétitions jusqu’au soir. Avant de rentrer retrouver ma famille.  

Est-ce que vous vous sentez bien dans votre peau ? 

Oui, beaucoup mieux qu’avant. À l’époque du groupe, je ne m’acceptais pas vraiment et puis, j’avais le sentiment de ne pas être légitime. Je m’excusais presque du succès que j’avais : ça se voyait même dans ma posture. Je me fais plus confiance aujourd’hui, et les gens me font donc plus confiance. Je sais comment prendre soin de moi et me montrer à mon avantage.