Jude Law ou la perte de cheveux la plus discutée de la planète  Jude Law ou la perte de cheveux la plus discutée de la planète

Jude Law ou la perte de cheveux la plus discutée de la planète

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Photos Getty Images

Texte Clément Laré

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Parfois plus commentée que ses apparitions au grand écran, la perte de cheveux de Jude Law a fait couler beaucoup d’encre. Derrière les commentaires et la fascination, l’acteur a cristallisé les craintes et tabous autour de la calvitie.

Un homme sur deux connaîtra la perte de cheveux une fois la cinquantaine passée d’après la Société française de dermatologie. Pas de raison que les acteurs à succès y échappent. Comme beaucoup, ils doivent apprendre à vivre avec. Comme peu, leur calvitie est souvent documentée en première page des magazines et sur les sites people. Parmi ces stars dont la chevelure est devenue objet de discussion, voire d'obsession, celle de Jude Law, 48 ans, est en haut de la liste. Sanctifié “saint patron des beaux gosses à problème capillaire” par le magazine Men’s Health, l’acteur est presque devenu un cas d’école.

Jude Law, le golden boy

Si ce sont des rôles exigeants aux côtés de cinéastes pointus qui ont valu à Jude Law sa réputation d’acteur talentueux, celle de sex-symbol a été cimentée par une gueule d’ange célébrée dans des comédies romantiques cultes. L’homme a tout l’attirail : des yeux bleus, des traits fins et une chevelure fournie, le package complet d’une jeunesse presque insolente. Il n’en fallait pas plus pour qu'en 2004, le magazine People fasse de lui “homme le plus sexy du monde”. C’est dans ce contexte que les premiers signes de sa calvitie apparaissent comme un dur rappel à la réalité : celle que le temps passe et que la beauté (du moins, celle que les critères sociaux associent communément à l’idée de jeunesse) s’efface. Personne ne sera épargné, pas même les plus connus.

Sa calvitie au centre du débat

Dès lors, l’attention incessante sur les cheveux de Jude Law ne ressemble pas tant à de la fascination malsaine qu’au reflet de nos propres angoisses. La chevelure de plus en plus éparse de l’acteur devient sujet de commentaires à tout va, consacrant même l’expression “des cheveux à la Jude Law” pour parler de tempes qui se dégarnissent. A chaque rôle ou apparition, l’acteur, lui, brouille les pistes, change de coupe, se chapeaute et se transforme. Une question brûle alors les lèvres : Jude Law a-t-il eu recours à des implants ? Spécialistes et internautes s’affrontent sur la question comme si la réponse n’était pas du seul ressort de l’intéressé.

Un homme bien dans sa peau au final

Si une pression peut pousser certains acteurs à se faire dépasser par leurs complexes et à ne pas être à l’aise dans leurs corps (à l’image de John Travolta), il semblerait que Jude Law soit, lui, en paix. En janvier 2020, l’acteur confiait au magazine italien Io Donna qu’à désormais 45 ans, il n’avait “plus à (se) soucier de la perte de cheveux.” “Cela m’amuse de me dire qu’à cet âge, je me sens bien dans ma peau, ajoute-t-il. Vous arrivez finalement à 40 ans et (...) vous n’avez plus besoin d’être le “golden boy” ou d’avoir la beauté de la jeunesse. Que c’est merveilleux de se sentir à l’aise…”

Une jolie conclusion pour l’acteur qui n’a finalement rien perdu ni de son potentiel bankable ni de son sex appeal. N’en déplaise à certains. Comme le note le Guardian, l’apparition de Law en mini slip blanc dans le trailer de la série The Pope avait tout bonnement “cassé Internet”, crâne dégarni ou non. Dans une histoire qui aurait pu être traumatisante pour tout homme perdant ses cheveux, Jude Law a repris le contrôle de son récit pour montrer que chacun peut finir par assumer son physique.

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