Le jour où “je me suis épilé pour aller à la plage”

“La première fois que je me suis épilé, c’était à l’été 2020. J’ai commencé à le faire sur mon entrejambe, car cela me rendait plus à l’aise dans ma vie sexuelle. Rapidement, j’ai eu l’idée d’épiler également mes jambes et mes aisselles. Pour le reste, je n’avais rien à enlever, je suis imberbe au niveau du torse. Dès que j’ai été débarrassé de tous mes poils, j’ai de suite été séduit. Je ne sais pas d’où me vient ce goût ni véritablement pourquoi j’en ai eu envie. Peut-être des corps imberbes des nombreux comptes fitness que je suis sur Instagram… Ce que je sais c’est que si, premièrement, l’idée n’était pas vraiment de me faire les jambes, c’est depuis devenu un réflexe dès que je me mets en maillot de bain.

“La crème dépilatoire est apparue comme le produit qui comblait mes attentes”

Je ne savais pas du tout comment procéder la première fois. La seule chose sûre, c’était que je ne souhaitais pas me rendre en institut. J’habite à la campagne et l’idée d’y aller me gênait. Peut être qu’en ville, dans un salon spécialisé pour les hommes, j’aurais pu sauter le pas. Dans ma situation, c’était hors de question. J’ai donc tapé tout bêtement sur Google quelque chose comme : « comment s’épiler », une recherche vraiment basique. J’ai trouvé plusieurs témoignages d’hommes qui utilisaient la crème dépilatoire et cela m’a semblé être la meilleure option pour moi. Je me suis rendu en supermarché pour l’acheter, avec comme seul critère de choix, le prix. Depuis, après plusieurs tests, j’ai découvert un produit de chez Veet qui s’applique sous la douche avec une petite éponge et qui me convient parfaitement. Le résultat est propre, le processus rapide et pratique. Ma seule crainte était que cela démange mais ça n’a pas été le cas. Le seul petit désagrément a été l’apparition de boutons à la repousse du poil. Après quelques recherches, je me suis rendu compte que cela arrivait lorsque j’appliquais le produit sur des zones recouvertes de duvet et non de poils. J’évite désormais ces endroits et je n’ai jamais plus eu de souci.

“Je planifie l’épilation en fonction de mes vacances”

Rapidement, l’épilation est devenue un réflexe dès lors que je sais que je vais me mettre en slip de bain. Cela reste toutefois associé uniquement aux virées plage ou piscine. Lorsque je pars en trek, où je passe ma vie en short, je n’en ressens pas forcément le besoin. Par contre, dès que je pars en vacances, cela s’impose. Je planifie même l’épilation en fonction, en général quelques jours avant mon départ. Si je sais que je vais passer mes journées en maillot, je le fais tous les quinze jours. Sinon, j’attends d’avoir une occasion. La repousse ne me dérange pas, au contraire ! J’aime assez l’apparence des poils assez courts, jusqu’à une certaine longueur toutefois. Aujourd’hui, impossible de me passer de l’épilation dès que je vais au soleil. Je trouve cela beaucoup plus esthétique. J’ai même fini par songer au laser. Cependant, la perspective d’un rendu définitif m’a découragé. Qui sait ce que je voudrais dans dix ans ? Pour l’instant, l’idée que ça accompagne que les moments où je me mets en maillot de bain me convient très bien.”