Dans la routine de… Fred Testot Dans la routine de… Fred Testot

Dans la routine de… Fred Testot

Texte PAJM

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Entre deux prises, on a discuté avec Fred Testot sur le tournage de la série de TF1, Sam. Avec la bonhomie qui est sa marque de fabrique, le comédien nous a parlé de sa vision du soin et d’ostéopathie…

Il se trouve encore un étage au-dessus de nous qu’on entend déjà son rire. Un rire communicatif qui met tout de suite de bonne humeur. On ne sait pas s’il vient toujours aux soirées, mais Fred Testot en vrai est comme à la télé : un grand sourire qui rassure, des traits d’humour à tout va et beaucoup de sympathie ! 

On se retrouve aujourd’hui sur le tournage de la saison 6 de Sam. Elle a beaucoup de succès sur TF1. Quelle a été ta motivation pour rejoindre ce projet ? 

Quand on me l’a proposé il y a 5 ans, ça m’a plu de jouer un rôle différent. Auparavant, j’ai toujours participé à des projets qui étaient soit des comédies, soit des drames. Là, c’est les deux à la fois. C’est une série danoise adaptée en France. Je joue le principal d’un collège. Un mec droit dans ses bottes, très carré, un peu rigide. Il est attirée par Sam, interprétée par Natacha Lindinger, une professeur à l’esprit libre, bien dans sa peau. Elle n’a pas de filtre, elle dit ce qu’elle pense. Les deux vont avoir une aventure, puis devenir amis. C’est très loin de moi comme personnage et c’est pour ça que j’ai accepté. Là, je suis celui qui dirige, qui fait la loi ! (rires) 

Ces deux dernières années ont été difficiles pour le secteur culturel...

Oui. On a eu de la chance pour la télévision et le cinéma, les tournages ont repris assez vite. Pour le théâtre, c’était plus dur. Tout a été complètement arrêté pendant longtemps. J’en ai profité pour avancer sur des projets personnels. Des choses que je veux produire. J’ai essayé d’être le plus productif possible pour préparer l’avenir. 

Comment cette période a-t-elle influé sur votre façon de prendre soin de vous ?

J’avais déjà une petite routine quotidienne. Le fait d’avoir du temps pour soi presque obligatoire amène à faire des choses en plus. Comme un masque de temps à autre. J’ai aussi pris le temps de cuisiner, de manger équilibré. J’essaye aujourd’hui de ne pas manger du riz le midi et des frites le soir. A faire plus de sport aussi. 

Quelle est votre routine de soins ? 

Je me nettoie et m’hydrate le visage tous les jours. L’hydratant matifiant visage est super pour ma peau. Surtout dans les périodes de tournage comme celle-ci. Le maquillage, c’est intense pour la peau. Une à deux fois par semaine, je fais un masque et j’adore les patchs pour les yeux. Très important, je mets de la crème solaire tous les jours aussi. Il y a beaucoup de gens qui ne le savent pas. C’est nécessaire tous les jours pour éviter le vieillissement prématuré de la peau, entre autres. Même si vous habitez dans une grotte ! 

Je vois aussi un ostéopathe une fois par mois. L’ostéopathe n’est pas là que pour remettre une vertèbre en place. Il y a aussi l’ostéopathie crânienne qui permet de se vider la tête et d’être moins anxieux. On peut aussi travailler sur le ventre qui est le deuxième cerveau. Ça me permet d’évacuer les contrariétés que j’ai pu emmagasiner. 

Depuis quand es-tu abonné à l’ostéopathie ? 

Depuis 25 ans. Un été, j’ai grandi trop vite. J’ai eu très mal au dos et je me suis rendu compte, grâce à l’ostéo, que c’était dû à un muscle à étirer. Et j’ai compris qu’on était tous un peu tordus (rires). Grâce à l’ostéopathie, on appréhende mieux son corps, on le connaît mieux. Ça permet de mieux en prendre soin. Justement quand j’étais au collège, je me souviens avoir eu beaucoup de nausées à un moment et c’était à cause d’une vertèbre mal placée. On ne se rend pas compte à quel point les parties de notre corps sont liées. Surtout, j’essaye de ne pas attendre d’avoir un problème. Je prends soin de moi en prévention. L’ostéopathe, c’est une routine qui fait du bien. C’est aussi s’écouter. 

Quels sont vos premiers souvenirs de soins ? 

Dès l’école primaire. La première douche, puis ça arrivait une fois par an… (rires). Plus sérieusement, c’est quelque chose qui a toujours été là. J’ai toujours mis de la crème hydratante et à l’époque, j’ai le souvenir qu’on me demandait si j’étais “danseuse”...  

D’où venait cette remarque selon vous ? 

Les personnes qui disent ça, ce sont les mêmes qui pensent qu’une petite fille ne doit pas jouer avec des camions et des voitures, et qu’un garçon ne doit pas toucher à une poupée. Heureusement, j’ai l’impression que les mentalités commencent à changer. 

Vous sentez-vous bien dans votre peau ? 

Oui. J’ai toujours aimé faire de l’humour, déconner, ça aide beaucoup. Mes insécurités, mes doutes, j’essaye de toujours les voir avec dérision et j’ai l’impression que ça aide beaucoup. Ce n’est pas facile à mettre en œuvre tous les jours. Je suis plutôt positif au quotidien. Même si on est tous atteints par des choses difficiles, j’essaye d’en rire, de prendre du recul et de ne pas trop me prendre au sérieux.