"Voir un naturopathe pour améliorer son hygiène de vie : j'ai testé !"

Quand on s’intéresse au bien-être, on a vite fait d’entendre parler de naturopathie. À la différence de la médecine conventionnelle (qu’on peut aussi appeler allopathie), apte notamment à prescrire des médicaments, la naturopathie se distingue par une approche naturelle, plus holistique, à la fois physique et émotionnelle, pour apaiser et surtout prévenir des maux.

Consulter un naturopathe ne dispense jamais de consulter un médecin traitant, mais cela peut être pertinent si l’on veut avoir des pistes pour remettre les compteurs à zéro de son hygiène de vie, au moment de la rentrée ou en prévision de la nouvelle année par exemple.

Charles-Emmanuel témoigne de comment il a sauté le pas de la naturopathie

Charles-Emmanuel, francilien de 34 ans qui travaille dans l’architecture, a consulté une naturopathe et s’en trouve satisfait : « J’avais déjà entendu parler de naturopathie mais j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la question il y a 3 ans. Un membre de ma famille m’en avait vanté les mérites car il avait trouvé son expérience concluante. C’était une naturopathe également spécialiste de la lecture de l’iris de l'œil, pour en tirer des pistes sur le bon fonctionnement de l’organisme ou les faiblesses de certains organes, et ça m’avait rendu assez perplexe. Mais ça a piqué ma curiosité, donc j’ai sauté le pas. C’est ce bouche à oreille qui m’a inspiré confiance. »

Lors d’une première consultation, le naturopathe mène une forme d’entretien pour apprendre à vous connaître, vos besoins et faiblesses, à l’image d’un médecin qui chercherait à établir un diagnostic. C’est ce qu’on appelle l’anamnèse, raconte Charles-Emmanuel : « Au premier rendez-vous, elle m’a posé beaucoup de questions concernant mon hygiène de vie, mes habitudes alimentaires, ce qui pouvait me stresser au quotidien, mes pratiques sportives, etc. Et avant ça, elle a notamment lu dans mes iris que j’avais eu des problèmes de poumons. Ce qui était vrai, dans mon enfance, mais que j’avais presque oublié avant qu’elle ne m’en parle, donc ça m’a un peu rassuré sur ses compétences (rires). »

Cette lecture de l’iris s’appelle l’iridologie, et peut être une formation complémentaire à la naturopathie. Cela permet de compléter une première approche de terrain, mais tous les naturopathes ne pratiquent pas forcément ce scan des yeux dans les yeux. 

Quand et pourquoi aller consulter un naturopathe ?

« J’ai décidé d’aller consulter cette naturopathe car j’étais à un moment de ma vie où je sentais ma santé un peu fébrile, sans être malade pour autant. Je voulais renforcer mon immunité, et je trouvais que l’approche préventive de la naturopathie s’y prêtait bien. J’avais aussi des maux de ventre qui commençaient à durer sans être graves pour autant. Après un premier volet de questions assez génériques, puis un deuxième plus spécifiques à la digestion, elle m’a proposé plusieurs conseils tout en les écrivant.

En plus de grands principes fondamentaux serviables pour tout le monde, il y avait aussi beaucoup de recommandations très personnalisées. Dont des répartitions dans la journée et associations d’aliments réfléchis pour être plus digestes, et ce en prenant en compte les moments où je fais du sport par exemple. Elle m’a aussi recommandé des compléments alimentaires naturels. J’ai appliqué ce que je pouvais pendant un an et ça a effectivement amélioré ma digestion, mon état de fatigue, et mon bien-être. »

La naturopathie pour améliorer son hygiène de vie, et non soigner des maladies

Un an après cette première consultation satisfaisante, Charles-Emmanuel est retourné voir cette même naturopathe, avec l’envie de faire un bilan et de peaufiner davantage ce qui pouvait l’être : « Parmi les recommandations qu’elle m’avait faite à la première consultation, elle m’avait déconseillé certaines associations d’aliments, et c’est ce que j’avais eu du mal à appliquer.

À la période de cette deuxième consultation, j’avais aussi des problèmes à la vésicule biliaire, pris en charge par la médecine conventionnelle, mais je voulais savoir si la naturopathe aurait eu des conseils pour contribuer à me soulager aussi. La naturopathe m'a donc donné quelques conseils pour diminuer mes calculs biliaires. J’ai suivi ce protocole qui m’a semblé relativement efficace, même si je n’ai pas la preuve stricte que c’est grâce à ça. Mais je ne pense vraiment pas que ce soit par effet placebo, en tout cas. »

C’est en l’abordant comme une approche de bien-être et de prévention, plutôt que comme une méthode médicale vraiment curative, Charles-Emmanuel recommande la naturopathie : « On n’a pas du tout l’habitude de se nourrir comme ça, c’est par exemple des petits détails de composition de salade qui rende la vie beaucoup plus digeste. La nourriture, c’est tellement personnel et symbolique, qu’avoir quelqu’un qui formule des recommandations, plutôt que des prescriptions peut aider à aller vers un mieux-être sans que ce soit trop péremptoire et anxiogène à l’idée de devoir appliquer à la lettre un protocole strict.

J’ai payé chaque séance environ 80€ à Paris, et j’ai trouvé que ça valait le coût. Plutôt que de choisir le premier nom sur Google, je conseillerais de demander autour de soi si quelqu’un à un naturopathe à recommander car c’est très important d’aller vers un praticien qui inspire confiance. »