Découvrez toute les astuces d'un thérapeute pour prendre soin de lui Découvrez toute les astuces d'un thérapeute pour prendre soin de lui

Découvrez toute les astuces d'un thérapeute pour prendre soin de lui

Témoignages

Photos D.R.

Texte Nolyne Cerda

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Angelo, thérapeute, raconte comment il a commencé à prendre soin de lui et dévoile ses astuces bien-être

A cheval entre Paris et la Drôme, Angelo Foley est thérapeute et directeur artistique dans la musique. Il a également créé le podcast et compte Instagram « Balance ta peur » et écrit le livre « Les 21 peurs qui empêchent d’aimer » (éd. Albin Michel). Ce touche à tout est surtout un humaniste dans l’âme qui, pour prendre soin des autres, a commencé par prendre soin de lui. Ça passe par des notions identitaires, d’appartenance à des groupes et surtout l’importance d’avoir des rituels pour ne pas perdre de temps et être dans le présent, pleinement. Il raconte. 

« Prendre soin de soi passe par plein d’aspects différents. Quand il s’agit de soin de l’apparence, ça s’est fait pour ma part via des questions identitaires plus que de soin à proprement parler. Ça a commencé dès le collège où je faisais du skate. Cet univers a un style bien à lui qui permet de nous reconnaitre entre nous : il y a une façon justement de ne pas prendre soin de soi, t’as clairement pas un style propret quand tu skates, les cheveux sont pas toujours lavés. Puis en grandissant, j’ai découvert le monde de la boxe qui m’a apporté une hygiène sportive.

L’importance d’une bonne hygiène de vie

A l’époque je fumais et j’ai tout stoppé car je me suis rendue compte que si j'avais moins de souffle que les autres, je perdais. J’ai arrêté du jour au lendemain. J’allais à la boxe 4 à 5 fois par semaine. Je me suis mis à faire des combats donc j’ai vraiment pris ça au sérieux. Ca a permis de libérer beaucoup d’émotion et d’énergie. J’ai fini par suivre un régime alimentaire particulier, avec des activités annexes qui font parti d’une routine globale pour boxer le mieux possible. Car clairement, si tu te couches tard le soir ou que tu fais trop la fête, au combat, tu te fais dégommer. D’autant que je travaillais dans la DA en musique. Dans ce milieu, l’hygiène de vie n’est pas super non plus. La boxe m’a apporté un cadre. Et quasiment en même temps, j’ai commencé à suivre une thérapie. J’ai compris que j’avais besoin aussi d’établir une routine, des rituels, pour structurer ma journée.

De l’importance des routines et des rituels

Avec le temps, ces rituels de bien-être font que tu n’as plus à y penser, tu les fais, c’est tout et ça te dégage en réalité beaucoup de temps. Ca apporte une vraie fluidité à ton quotidien. Ma routine le matin par exemple est très précise : je fais 30 minutes de yoga, je prends une douche froide pour préserver/relancer mon système immunitaire, lymphatique et nerveux et mieux gérer le stress. La douche froide c’est vitale ! Ca réduit les inflammations, ça régule à peu près tout. Puis j’enchaine avec un petit déjeuner salé et je lis. Je sais qu’il faut que je me couche tôt, que je dois respecter un cycle de sommeil de 7h30 et que j’ai besoin de 2h30 pour moi avant d’aller travailler. Je sais aussi que je travaille par tranche de 2 ou 3h pour pouvoir au moins faire une à deux siestes de 20 min chaque jour. Comme ça, ça semble très rigide, mais en réalité, je cherche juste à être dans un rythme naturel pour moi afin que tout soit plus fluide. De cette façon, tu apprends à te connaître, tu prends conscience de tes besoins. Je ne fais rien automatiquement pour être présent pleinement et donc pour ne pas fuir le réel. Par exemple, je me masse le corps quotidiennement avec de l’huile de coco ou du beurre de karité. En faisant ça, je me prodigue un auto-massage en prenant le temps. Je le fais en conscience : je ne m’étale pas simplement de la crème mais je me masse le bras, puis le cou etc.

Se connaître pour être dans le présent

S’écouter et se connaître permet de gagner du temps mais t’aide aussi à Etre avec un grand E. En général, on cherche tous à fuir le réel en n’affrontant pas directement un problème qui se pose par exemple. On le remet à plus tard espérant que ça passera mais ce n’est jamais le cas. Accueillir le problème, la douleur ou même la joie tel.le qu’il/elle est sur le moment, c’est gagner du temps, être dans le présent et se soulager d’un fardeau qui prend trop de place. Evidemment, j’adapte ces rituels en fonction de mon quotidien et de celui des autres si je pars en retraite ou en vacances avec du monde mais les avoir en tête, c’est précieux à tout point de vue.