L’épilation définitive : Ils ont testé et nous donnent leur retour sur expérience
Photos D.R.
Texte Pauline Allione
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Les poils, quand ils sont trop nombreux, peuvent parfois être une source de complexes. Thomas*, David, et Marc ont testé une solution à long terme pour s’en débarrasser. Pour quels résultats ?
Thomas*, ingénieur dans le domaine de l’énergie à Toulouse, 32 ans
“C’est seulement vers mes 26 ans que ma pilosité, qui s’est développée au niveau de mon dos et de mes épaules, s’est transformée en complexe. À cette époque, j’ai fait quelques tentatives pour me débarrasser de ces poils disgracieux : j’ai d’abord essayé l’épilateur électrique mais c'était douloureux et fastidieux, et il m’était impossible d'atteindre toutes les zones. J’ai ensuite tenté la cire chaude en institut, mais ça m’a donné des boutons qui sont restés pendant plusieurs mois… Bref, ce n’était pas la joie.
Je me suis donc intéressé à l’épilation au laser, et j’ai pris rendez-vous avec une dermatologue. Le plan était de faire cinq ou six séances espacées de quelques mois, puis une à deux par an pour l’entretien. Les séances se sont bien déroulées, ça picotait un peu mais ça restait nettement moins douloureux que la cire.
Les trois premières semaines, je n’avais ni poil ni bouton, c’était top. Mais alors que la densité de poil était censée diminuer au fil des séances, j’ai remarqué l’effet inverse. Inquiet, j’en ai discuté avec ma dermato qui m’a parlé de la “repousse paradoxale”, un cas apparemment fréquent : au lieu de ralentir la pousse des poils, le laser la stimulerait, dans les zones traitées et aux alentours. Étant donné le prix (300 € la séance, ndlr) et le résultat, je me suis arrêté là et j’ai décidé de vivre avec mes poils, même s’ils sont un gros complexe pour moi. Je n’ai pas envie d’essayer une solution hormonale car mon problème n’est pas assez sérieux, mais je n’écarte pas l’idée de retenter le laser dans quelques années.”
David, étudiant dans la région de Charleroi en Belgique, 18 ans
“Ma pilosité me gênait, j’avais déjà essayé le rasoir et la cire mais ça ne me convenait pas. Un jour, j’ai vu passer une pub pour un épilateur à lumière pulsée en solde, l’appareil restait cher mais si les résultats étaient bien ceux annoncés, ça en valait vraiment la peine. D’autant que la technique était décrite comme indolore et sans effet secondaire, alors j’ai décidé d’essayer.
Il s’agissait d’un appareil à utiliser à domicile donc pour être prudent, j’ai commencé par le tester sur mes pieds. Après la deuxième session, j’avais déjà visiblement beaucoup moins de poils et quelques séances plus tard, tout avait pratiquement disparu. Ça m’a agréablement surpris car comme c’était un appareil pour femme, je pensais qu’il serait moins efficace.
Une fois rassuré, j’ai utilisé l’appareil sur mes jambes, mon ventre et ma poitrine. J’ai aussi cessé d’utiliser l’appareil sur une zone réduite pour voir à quel point les effets étaient durables et j’ai constaté que les poils réapparaissent après environ six semaines.
J’étais un peu déçu que ça ne soit pas réellement permanent, mais après plus d’un an d’utilisation, l’effet durable s’est vérifié et mes poils repoussent beaucoup moins vite donc j’en suis finalement très content. Je continue d’utiliser l’appareil environ une fois par mois, ça me permet de garder un corps très lisse.”
Marc, co-créateur de Horace à Paris, 34 ans
“À l’époque, j’avais quelques poils au niveau de ce qu’on appelle le col de chemise : ce sont des poils dans le cou qui font la jonction entre le torse et la barbe. Ce n’était pas uniforme et je ne trouvais pas ça beau, alors je les enlevais régulièrement à la pince épiler ou au doigt. J’ai fini par en discuter avec une amie qui m’a appris l’existence de l’épilation à la lumière pulsée. Après m’être renseigné, j’ai trouvé un institut près de chez moi qui faisait la séance à environ 50 euros. C’était un petit investissement puisqu’il fallait plusieurs séances pour que ça fonctionne, mais pour ne plus avoir de poils et régler la question durablement, je trouvais ça honnête.
Au bout de cinq séances d’une quinzaine de minutes chacune, je n’avais plus rien. Après, il faut savoir que je suis brun et que j’ai une peau blanche, et c’est justement sur ces couleurs de poils et de peau que la technique fonctionne le mieux, donc j’étais un bon client.
Sept ans plus tard j’ai quelques poils qui reviennent, mais ils sont désormais beaucoup plus fins et clairs dans cette zone. Je referai probablement quelques séances pour les enlever, mais je devrai avoir besoin d’en faire moins, et le résultat sera certainement plus durable que la première fois.”
*Le prénom a été modifié