Dans la routine de Dan Tovar
Photos Louis Canadas
Texte Matthieu Morge-Zucconi
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Le directeur médical parle industrie pharmaceutique, vie de famille et Crossfit.
“Ma routine, c’est celle d’un type simple et d’un papa aimant de trois enfants”, nous dit Dan Tovar, 44 ans, quand il nous accueille dans l’appartement qu’il habite avec sa femme et ses enfants. Pharmacien de formation, il est devenu enseignant à l’université et chercheur, puis directeur médical d’un laboratoire - et l’un de nos plus fidèles clients, au passage. Un homme simple, un papa aimant, avec beaucoup de choses à raconter : plongée dans sa routine.
Peux-tu te présenter, Dan ?
Pour commencer, j’ai 44 ans. Je suis né en Espagne, où j’ai grandi. Je suis arrivé en France pour le lycée, puis je suis resté pour la fac. J’ai une double nationalité, une double culture, une double langue. Je suis pharmacien de formation, mais je n’ai jamais exercé car j’ai très vite souhaité m’orienter vers la recherche et l’enseignement. J’ai donc fait une thèse, avant de devenir maître de conférences et chercheur à l’université de Toulouse. J’ai exercé pendant 5 ans là-bas, avant d’en avoir marre car je voulais voir l’impact de mon travail sur la santé des patients de façon plus concrète. J’ai alors rejoint en 2008 un laboratoire pharmaceutique pour travailler aux affaires médicales, d’abord sur le terrain dans le Sud-Ouest puis au siège à Paris depuis 2010. J’étais jusqu’à aujourd’hui directeur médical dans ce laboratoire, et je pars tout juste ces jours-ci pour un nouveau challenge.
Qu’aimes-tu dans ce travail ?
Ce qui me passionne, c’est vraiment la manière dont s’imbriquent le scientifique et le business : il est essentiel pour moi d’apporter une réponse aux problèmes médicaux, tout en faisant réussir l’entreprise. L’idée, c’est d’apporter au business une perspective médicale, ce qui le rend très éthique. J’évolue dans un domaine très contraint, on ne peut pas vendre des médicaments comme des ordinateurs ou des chaussures, mais j’aime l’idée que l’on est utile aux patients. J’aime aussi particulièrement le management, le leadership : ça me passionne, d’emmener une équipe vers un objectif. Je lis beaucoup de livres de management et j’apprends beaucoup des grands leaders.
Ce nouveau challenge, c’est quoi ?
Je vais intégrer le comité de direction d’un autre laboratoire pour continuer d’apprendre justement dans le domaine du business, du management et du leadership. J’ai toujours besoin de me développer, et à certains moments, se développer passe par changer de contexte, changer d’enjeux, se mettre en difficulté, connaître de nouvelles choses. C’est très excitant !
Tu as une autre occupation : celle de père. En quoi ça façonne ta routine ?
En effet, j’ai trois enfants : une fille de 18 ans, et deux garçons de 10 et 7 ans. J’essaye d’aménager mes horaires pour passer du temps avec eux, surtout avec les deux plus jeunes. Je les emmène à l’école un jour sur deux en général. Je ne rentre pas trop tard du bureau, car j’aime regarder un peu les devoirs, dîner avec eux. Le week-end, c’est pareil, je passe pas mal de temps avec eux, notamment en partageant leur passion pour le rugby et en assistant à leurs matchs régulièrement.
De ton côté, tu fais du sport ?
J’ai du mal à m’organiser pour courir la semaine, je suis un coureur de week-end ! Je vais au Bois de Boulogne, j’ai mon petit parcours qui m’occupe pendant 45 minutes. Sinon, la semaine, je fais du crossfit depuis la rentrée. J’aime beaucoup, car c’est varié et on ne sait jamais ce qu’on va faire en arrivant. Il y a aussi une vraie dimension collective qui me parle car j’ai beaucoup pratiqué les sports collectifs : on est un groupe de personnes d’horizons différents qui souffrent ensemble. Je fais ça plutôt le matin, les cours commençant vers 7:00, et je vais essayer de me tenir à deux fois par semaine.
À quelle heure ta journée commence-t-elle ?
Je dors très peu. Je me réveille vers 5:00. La première chose que je fais, c’est boire un café. J’en consomme beaucoup, mais ça ne veut pas dire que je suis stressé pour autant ! Ensuite, je bosse, ou je lis, jusqu’à 7:00. J’adore ce moment où tout le monde dort à la maison, où je ne dérange personne. C’est mon sas, un moment dont j’ai besoin. Ensuite, je me douche, puis à 7:30 je réveille tout le monde. D’abord ça traine, puis il y a un peu d’agitation, puis départ pour l’école, et la journée commence !
Justement, en parlant de douche, quels produits font partie de ta routine ?
J’ai découvert les produits petit à petit, j’ai commencé par la brosse à dent Horace, le dentifrice Marvis blanchissant, et une crème Ren Skincare. Au fur et à mesure que la gamme Horace s’est développée, j’ai adopté les produits. Je suis un mec assez simple, et ce qui m’a plu chez Horace, c’est que la gamme est simple et qu’il n’y a pas 14 choix possibles. J’utilise le nettoyant pour le visage et la crème tous les jours, l’exfoliant tous les 2 jours et maintenant le gel douche cèdre, que j’aime beaucoup. J’attends avec impatience le déodorant, et le gel !
Pour l’instant, et en attendant le nôtre, quel gel utilises-tu ?
J’ai les cheveux très crépus et frisés, et je n’aime pas ça, donc je mets du gel. En ce moment, un gel American Crew, que je trouve très bien.
Comment se passe ta journée de travail ?
J’arrive au bureau vers 9:00 après un trajet en voiture. Je stoppe peu jusqu’à 19:00 : je déjeune léger, souvent une salade devant mon ordinateur ! Je pars vers 19:00 et je profite de ma famille, mais si besoin, il m’arrive de me rebrancher le soir.
Tu arrives facilement à couper, une fois rentré ?
Ma famille dirait que non (rires) ! C’est une passion, mon travail. Le reste, ça m’équilibre. Je suis tout le temps à fond dans ma tête, mais j’aime rentrer, boire un verre de vin blanc en préparant à manger, passer du temps avec ma famille. Si je devais résumer mes passions ce serait : les enfants, le travail, et Bruce Springsteen ! Je suis un énorme fan. Tous les gens qui me connaissent bien le savent !
Tu nous parlais toute à l’heure de ce nouveau challenge et de l’évolution qu’il représentait. Comment vois-tu ton futur ?
Je me vois bien aller dans la direction d’entreprise. J’ai eu un parcours très académique, j’ai toujours été rassuré par les chemins bien cadrés, mais avec l’âge, j’ai peut-être envie de voir autre chose, et pourquoi pas d’entreprendre. L'entrepreneuriat, je trouve ça balèze. Ca m’attire maintenant. J’aime construire des choses : j’ai adoré passer 2 ans à la direction d’une équipe médicale, réfléchir à la stratégie, recruter des talents, former des gens, puis passer la main. Je trouve ça génial de faire grandir une idée, mais aussi d’aider les gens à grandir !