Dans la routine de Max Vallot et Tom Daly
Photos Ana Lafond
Texte Matthieu Morge-Zucconi
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Les fondateurs de District Vision nous parlent travail, méditation, et running.
District Vision est une société internationale. Ses deux cofondateurs, Max Vallot et Tom Daly, sont respectivement allemand et britannique. Amis de longue date, ils se sont rencontrés à Londres, où ils étudiaient tous deux. Aujourd’hui associés, ils vivent et travaillent à New York, où ils nous ont reçus.
Max et Tom sont à la tête de District Vision, donc, marque de lunettes et plus généralement d’outils destinés aux coureurs à pied, et de District Projects, agence de consulting spécialisée dans le marketing et la communication pour le luxe. Parmi leurs clients, on compte notamment Byredo et Balenciaga. “Avec District Projects, nous faisons principalement de la direction d’image et de la communication”, explique Max.
Comment est venue l’idée de lancer une marque destinée aux besoins exclusifs des coureurs ? Simplement, à en croire les deux co-fondateurs : “nous sommes nous-mêmes des coureurs, donc cela est venu naturellement”, raconte Tom. Tom, justement, est le coureur le plus sérieux des deux, à l’écouter. Max, lui, vient plutôt du yoga, et s’est mis plus tardivement à la course : “j’ai eu la chance d’être initié au running par un très bon ami, puis j’ai continué avec le collectif BLACKROSESNYC”.
Aujourd’hui, le running est au centre du processus créatif des membres de District Vision, qui accordent une large place aux besoins des coureurs et à l’écoute. Ils organisent notamment des discussions autour des liens entre la méditation et la pratique de la course à pieds. Max nous raconte : “La méditation est un outil très puissant, qui peut aider chaque coureur dans sa pratique de l’exercice. La plupart des coureurs avec qui nous discutons sont prêts à essayer. Ils n’ont simplement pas encore trouvé le bon moment ou rythme”.
Il va sans dire que tous deux sont des sportifs aguerris et assidus. Outre la course, donc, ils pratiquent le yoga. Max raconte ainsi son initiation : “j’ai commencé il y a 3 ans, initié par ma petite amie de l’époque, qui était professeur - ma première session était une session restauratrice et une fois finie je me sentais incroyablement bien, très relaxé”. Il pratique depuis chaque jour, ou presque : “je fais chaque matin un enchaînement d’asanas (ndlr : des positions), puis je médite pendant 20 minutes”. Un programme chargé, qui suit un petit déjeuner liquide : “un bullet coffee (du café avec du beurre, ndlr), et de l’eau de coco” pour Max, “du Masala chai (un thé épicé indien, ndlr) avec des flocons d’avoine ou un smoothie maison” pour Tom. En ce moment, à cela s’ajoute la prise de compléments alimentaires naturels de la marque Moon Juice, spécialement formulés pour les coureurs, en vue du prochain marathon de New York.
On pourrait évidemment penser que la méditation offre à ces hommes un moyen de passer des journées au bureau sans trop de stress. C’est vrai : “la méditation m’aide souvent à remettre les choses en perspective et à passer la semaine sans mal”, raconte Max. De même, de l’aveu de ses occupants, le studio dans lequel travaillent les deux comparses est plutôt zen. “Heureusement, car nous sommes en relation et concentrés sur le travail sept jours sur sept”.
Anticiper et répondre aux besoins des coureurs les plus exigeants de la planète est un travail prenant et un challenge excitant.
Photos : Ana Lafond