Dans la routine de Théo Termignon

Dans la routine de Théo Termignon

Entretiens

Photos Matteo Verzini

Texte Matthieu Morge-Zucconi

Partager l'article sur

Le directeur commercial d'HOMECORE et fondateur de Kapadokya parle gel douche cannabis, rasage et radio-réveil.

Lorsque Théo Termignon nous ouvre la porte de son appartement parisien, nous sommes accueilli par Hulk, son chien. L’homme, installé à Paris depuis 1 an, nous sert un café pendant que la playlist oscille entre Pink Floyd et PNL. Le directeur commercial d’HOMECORE se raconte, souriant, et parle radio-réveil, gel douche cannabis et passion pour le vêtement.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Théo, j’ai 29 ans. Je viens de Lyon et je vis à Paris depuis 1 an. J’occupe ici le poste de directeur commercial monde chez HOMECORE - je trouve le titre anglophone, “Wholesale account manager”, un peu moins pompeux !

Comment as-tu commencé chez HOMECORE ?

J’ai connu Alexandre Guarneri (fondateur de HOMECORE, ndlr) parce que j’avais une boutique multimarques à Lyon, Kapadokya. On y vendait notamment HOMECORE. Alexandre est passé une fois à Lyon, il est venu à la boutique, on a échangé, discuté. On est restés en contact, et 6 mois après, j’ai rejoint son équipe. Quand je suis arrivé à Paris, tout s’est imbriqué comme par magie : nous venions de trouver pour la boutique un store manager, et de caler son déménagement dans un nouvel espace.

Aujourd’hui, tu es toujours impliqué dans Kapadokya ?

Oui, durant mon temps libre. Je continue de superviser les achats et la sélection. Évidemment, on y vend HOMECORE. On mélange des basiques, des fringues très skate, car c’est ma culture, et des choses plus haut de gamme : Études, 032C, Call Me 917… J’y suis moins, car je l’ai gérée pendant 6 ans de manière déraisonnable. On est 4 associés, donc comme je voulais mettre de côté ça, j’ai passé le témoin aux autres.

Tu es donc maintenant concentré sur HOMECORE. Ton rôle, c’est quoi ?

C’est un rôle qui n’existait pas à proprement parler avant mon arrivée. Il s’agit de développer la marque et de renforcer le réseau de revendeurs, de distributeurs, de collaborateurs, de voyager… Je fais donc du suivi avec les revendeurs qu’on a déjà, j’en trouve de nouveaux, je propose des axes de collaboration ou encore travaille avec la communication. C’est la force d’une petite structure : on échange beaucoup et tout le monde peut donner son avis, sur tout.

À quelle heure commence ta journée ?

J’arrive au bureau avant 9:00. Généralement, j’essaye de partir vers 18:00. Sauf en période de Fashion Week, où j’arrête de compter. Avant ça, il y a la promenade de Hulk, qui me prend un bon quart d’heure : soit sur les quais, soit rue de Lille, rue de l’Université… C’est important !

Du coup, tu es un lève-tôt ?

Plutôt. Je me lève à 7:00 parce que je galère à sortir du lit. Je suis attaché au fait de me réveiller avec un radio réveil. C’est France Inter qui me réveille, puis je checke mon téléphone. Je prends un café (et une cigarette, même si j’essaye de réduire) et je file sous la douche.

Sous la douche, tu utilises quoi ?

J’utilise le nettoyant. Ensuite, en sortant, je me rase. J’utilise le gel à raser et le gel après-rasage. 2 fois par semaine, car ça pousse lentement ! Je mets de la crème hydratante aussi. C’est un essentiel ! Elle a un avantage : elle est légère. Du coup, j’ai tendance à en mettre plus, et je la consomme vite.

Tu portes les cheveux assez longs. Ça fait longtemps ?

Je suis dans une période où je les laisse pousser, ce qui m’a valu une période d’entre-deux pas très joyeuse où j’ai beaucoup porté la casquette (rires) ! C’est récent : j’ai eu pas mal de coupes de cheveux différentes, dont la plus opposée : le crâne rasé, pendant longtemps.

Tu fais du sport ?

Je me suis fait les croisés en jouant au foot en 2012 et je ne me suis jamais fais opérer, faute de temps. Il y a donc plein d’activités qui me sont interdites : le ski, le foot, et tout ce qui implique des déplacements latéraux. J’essaye de courir un peu et de pratiquer des activités qui n’impliquent pas un travail trop important des genoux.

Avant de travailler dans le vêtement, tu as aussi été DJ, c’est ça ?

Oui. J’ai commencé vers 18 ans. C’était la pleine époque Ed Banger et French Touch 2.0. Un de mes potes organisait des soirées, donc il me bookait pour faire les premières parties des vraies têtes d’affiche, principalement à Lyon et Paris. C’était une super période, hyper insouciante, qui m’a permis de jouer dans les lieux mortels (Nuits Sonores, Social Club) et de rencontrer des artistes incroyables (Ivan Smagghe, Kavinsky, 2 Many DJ's). J’aimais beaucoup faire découvrir la musique que j’aimais aux autres, et toute cette mouvance était intimement liée à ma vraie passion : le vêtement. J’ai dû faire un choix entre le DJing et Kapadokya et vivre la nuit commençait à avoir ses limites selon moi ; la décision était donc évidente !

Les produits de Théo Termignon